Les militants de Pastef se sont catégoriquement opposés à la convocation de leur leader Ousmane Sonko. Ils ont affronté les forces de l’ordre. De violents affrontements ont eu lieu et plusieurs dégâts matériels et des blessés enregistrés.
Ousmane Sonko, principal opposant du régime de Macky Sall est accusé de viol par une fille qui dit avoir été même menacée de mort avec une arme à feu par le leader de Pastef pour l'obliger à garder le silence. En somme, elle accuse le leader politique de s'être comporté comme un gangster. Evidemment, ses déclarations contenues dans une plainte largement diffusée dans les réseaux sociaux, n'ont pas convaincu les Sénégalais.
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Il n'est pas étonnant que l'ex-candidat à la présidentielle de 2019 les nie en bloc. En vertu de son immunité parlementaire, il a refusé de répondre à une convocation de la Gendarmerie nationale, exigeant que la procédure prévue pour les élus du peuple soit respectée, comme le prévoient aussi bien la constitution que le règlement intérieur de l'assemblée nationale.
Mettant en avant la cabale politique dont il est régulièrement victime, il a invité ses partisans à faire face aux forces de l’ordre pour combattre cet acharnement. Ces derniers ont répondu massivement à cet appel à la résistance. Connaissant la détermination des militants de Pastef, beaucoup craignent un embrasement du pays.