Menacé pourtant de retrait de la circulation pour cause de vétusté, cette voiture utilitaire de la marque française Renault est modifiée et décorée par des spécialistes sénégalais avant sa mise en circulation. Sur les routes sénégalaises depuis plus d’une cinquantaine d’années, le «car rapide» fait partie aujourd’hui des éléments les plus représentatifs du Sénégal. Un patrimoine nationale qui ne doit surtout pas disparaître selon les acteurs du transports qui luttent contre la volonté du Centre exécutif des transports urbains à Dakar (Cetud), dont le directeur a annoncé le retrait en définitif en fin 2018. Dans ce reportage,
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En réalité, le principal avantage du Car rapide réside dans son prix pour les Dakarois en effet, avec 10 centimes d'euros, soit une petite pièce de 50 francs seulement l'on est assuré d'arriver à destination, ou presque. C'est pourquoi beaucoup, surtout chez les étudiants enclins à économiser le moindre franc, le préfère aux bus de la société Dakar Dem Dik (DDD).
Néanmoins, ils sont impliqués dans beaucoup d'accidents, à cause de l'absence d'entretien. D'autant que ces véhicules qui datent des années 1970 et 1980 pour la plupart, ne sont plus aux normes des transports modernes.