L'agression de ces deux Américains, la dernière d’une série de violences notée ces derniers jours au Sénégal, inquiète la population, qui ne se sent plus en sécurité, même chez eux.
Dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 janvier 2020, des malfaiteurs armés de pistolets et de coupe-coupes se sont introduits dans la maison où vivent deux disciples de l'imam Assane Cissé (chef religieux de la confrérie des tidjane), Abdou Aziz Cissé (49 ans) et son fils Bassirou Cissé (18 ans).
Plus de trois millions de Francs CFA auraient été emportés par les cambrioleurs, qui, en plus, ont laissé leurs deux victimes gravement blessées. Transportés à l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack, le plus jeune, Bassirou Cissé, n’a pas survécu à ses blessures.
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Ce décès mort aurait pu être évité, selon les condisciples du défunt. Ils dénoncent la négligence des médecins de l’établissement qui auraient, selon eux, agi tardivement. Des accusations balayées d'un revers de main par Dr Kalidou Ly, qui travaiulle dans cet hôpital. Selon lui, les deux patients ont été accueillis et des soins leur ont été administrés.
Cette agression est loin d’être un cas isolé. Elle survient deux jours seulement après la mort par décapitation d’une jeune femme à Kolda, en Casamance, dans le sud du pays.
Retrouvée morte plusieurs jours après sa disparition, la victime aurait, selon ses proches, été la victime d’un règlement de compte.
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Dans cette même région de la Casamance, les habitants parlent encore d'un crime tout aussi atroce que crapuleux: la victime, une petite fille de 4 ans, a été retrouvée égorgée.
Les auteurs de ces deux derniers assassinats, vraisemblablement des crimes rituels, échappent jusqu’à présent aux enquêteurs. Après quelques semaines d’enquête, ceux-ci ont bouclé les dossiers sans grands résultats.