La loi portant modification des élections, entrée en vigueur en juin dernier, avait fixé un délai de quatre mois au département de tutelle pour constituer un panel d’au moins neuf personnes chargées d’examiner si le système électoral du pays a besoin d’une refonte.
Cela fait suite à l’appel de la société civile pour que la loi électorale soit amendée pour permettre aux candidats indépendants de se présenter aux élections provinciales et nationales de l’année prochaine.
M. Motsoaledi a ainsi présenté des nominations comprenant l’ancien juge de la Cour constitutionnelle, Johann Kriegler, le directeur exécutif du Conseil pour l’avancement de la Constitution, Lawson Naidoo, l’ancien responsable des élections, Pansy Tlakula, et les universitaires Ebrahim Fakir et Steven Friedman.
Lire aussi : Vidéo. Pourquoi les députés du Parlement de l'Union africaine à Johannesburg en sont venus aux mains
Cependant, la Commission du portefeuille des Affaires intérieures au Parlement s’est opposée à cette liste, suggérant de rouvrir l’appel à candidatures publiques en vue d’attirer davantage de jeunes et de femmes pour mener à bien cette mission.
Bongani Bongo, député du Congrès national africain (ANC), a insisté sur l’importance de donner une chance aux femmes et aux jeunes qui peuvent apporter une véritable valeur ajoutée.
Même son de cloche chez Liezl van der Merwe, députée du Parti de la Liberté Inkatha (IFP), qui a fait part de sa déception des noms proposés, d’autant plus que le sujet de la réforme électorale a été très débattu par la classe politique.
Selon la loi portant modification des élections, le panel sur la réforme électorale devrait remettre un rapport dans les 12 mois suivant les élections de 2024.