Ces accords ont été conclus lors d’un sommet économique réunissant des dirigeants africains et des représentants du gouvernement américain et du secteur privé, qui s’est clôturé mercredi à Luanda, a indiqué l’ambassade des Etats-Unis en Angola dans un communiqué.
Luanda est le principal partenaire des Etats-Unis dans un de leurs projets les plus ambitieux sur le continent, une ligne ferroviaire transportant des minérais essentiels de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Zambie vers le port angolais de Lobito, sur l’océan Atlantique, d’où ils pourront être exportés.
Ce projet est considéré comme un contrepoids américain à l’influence économique croissante de la Chine en Afrique. Le corridor de Lobito, également financé par l’Union européenne et des institutions multilatérales africaines, vise à développer des centres logistiques et des zones de production agricole le long de la ligne ferroviaire grâce à des investissements privés.
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L’un des accords conclus lors de la réunion prévoit la collaboration d’un consortium américain avec un groupe angolais pour la construction et l’exploitation de 22 silos à grains le long du corridor de Lobito, selon le communiqué.
Un autre accord porte sur la construction d’une ligne électrique de 1.150 kilomètres entre l’Angola et la RDC.
D’autres collaborations sont prévues, notamment le renforcement des infrastructures numériques et de la cybersécurité en Angola, le développement en Sierra Leone du premier terminal de GNL d’Afrique de l’Ouest destiné au transport de GNL américain, et une participation américaine dans un projet hydroélectrique concernant le Rwanda et la RDC. «L’administration Trump considère ce moment comme une opportunité d’approfondir notre engagement dans le paysage économique africain», a déclaré Massad Boulos, conseiller principal du président américain pour l’Afrique, lors de la réunion, selon le communiqué.
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«Nous pensons que les entreprises et le commerce, et non l’aide, sont les moteurs d’une croissance durable à long terme», a-t-il ajouté. Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, le président Donald Trump a annoncé d’importantes réductions de l’aide de son pays à l’étranger, notamment pour des projets en Afrique.