Le Cameroun enregistre actuellement environ 1.000 cas de cancer chez les personnes âgées de moins de 20 ans. Ces cas ont été recensés dans les grandes villes telles que Yaoundé et Douala. Cette situation préoccupe au premier chef les acteurs de la société civile qui voient en cette menace, une certaine fragilité du système de santé dans le pays.
C’est la raison pour laquelle Mori’s Child, une association humanitaire d’assistance aux enfants atteints du cancer multiplie les campagnes de sensibilisation à l’endroit des populations et plaide auprès du gouvernement en faveur des familles. Parce que ce sont les pouvoirs publics qui sont chargés d’impulser les bonnes politiques de santé publique dans le pays.
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L’association a organisé le 23 septembre à Yaoundé, une marche et une animation sportive, en collaboration avec le Comité national de lutte contre le cancer, dont le représentant qui a reconnu le danger qui guette les familles qui restent sourdes aux messages de sensibilisation que véhiculent les acteurs de lutte contre le cancer au Cameroun et singulièrement le cancer pédiatrique.
«Le personnel médical est bien conscient de l’absence de signes cliniques du cancer tant chez les adultes que chez les enfants. Mais il est conseillé le diagnostic précoce», affirme le Dr. Justine Essono, secrétaire permanent adjoint de ce comité.
Pour cela, poursuit-elle, les parents doivent faire plus d’attention en cas de récidive de la fièvre, de l’anémie, du volume abdominal plus prononcé, des yeux qui brillent la nuit et bien d’autres signes qui peuvent, évidement, être à l’origine d’autres pathologies.
Elle n’a pas cessé de marteler qu’un diagnostic précoce éloigne l’enfant des complications qui conduisent irréversiblement à la mort. Au Cameroun plusieurs personnes ont guéri du cancer y compris les enfants.