Les examens officiels débuteront au Cameroun le 22 mai 2023 avec le baccalauréat industriel dont les épreuves se dérouleront jusqu’au 26 mai. S’en suivront, tour à tour, le probatoire industriel, le brevet d’études du premier cycle, le certificat d’aptitude professionnelle et bien d’autres épreuves encore. Il s’agit d’examens du premier et du second cycle, notamment de l’enseignement technique et de l’enseignement général relevant du ministère des Enseignements secondaires.
Les candidats n’ont plus un moment de répit. Ils participent depuis le début des congés de Pâques aux cours de remise à niveau organisés par les chefs des différents établissements du secondaire. La même initiative a été prise dans les dix régions du Cameroun quoique diversement appréciée par les responsables des ministères des Enseignements secondaires et de l’Education de base.
«Je suis à même de vous confirmer que ces cours aident vraiment les candidats à améliorer leur niveau scolaire. Cela s’est justifié lors de la période Covid-19 lorsque le gouvernement avait exigé le respect scrupuleux des mesures barrières. Nous avions été dans l’incapacité d’organiser de tels cours et par conséquent, l’impact s’est fait ressentir sur les résultats», témoigne un chef d’établissement scolaire rencontré au quartier Nkolbisson à Yaoundé.
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Comme Nkana Onyié du collège Excellence Plus, d’autres enseignants donnent du crédit à ces cours de remise à niveau. D’ailleurs, bon nombre d’entre eux changent leurs méthodes d’enseigner et s’adaptent au contexte bien particulier des examens officiels.
Ces cours supplémentaires, généralement gratuits, font le bonheur des parents d’élèves et des candidats soucieux de la réussite à la fin de l’année. «Je remercie infiniment le principal de notre collège parce que grâce à ces travaux dirigés, j’ai pu m’améliorer en mathématiques et en physiques-chimie. Je ne comprenais rien en classe. Maintenant, il est certain que je n’aurais plus de mauvaises notes comme par le passé», assure un élève en classe de Terminale C et candidat au baccalauréat.
Plusieurs acteurs éducatifs apprécient cette initiative qui améliore chaque année le taux de réussite aux examens officiels.