«Le Burkina Faso et le Mali envoient une délégation à Niamey, conduite par le ministre malien» Abdoulaye Maïga, a indiqué l’armée malienne sur les réseaux sociaux, ajoutant que cette délégation a pour objectif de «témoigner de la solidarité des deux pays au peuple frère du Niger».
L’annonce de cette visite intervient juste après l’expiration, dimanche à minuit, de l’ultimatum fixé par la Communauté économique des Etats ouest-africains (Cedeao) aux militaires nigériens pour rétablir le président renversé Mohamed Bazoum. La Cedeao a menacé de recourir à la force après l’expiration du délai.
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Le Mali et le Burkina Faso ont prévenu dans une déclaration commune qu’ils considéreraient une telle intervention comme une «déclaration de guerre».
Dimanche soir, le Conseil national de la sauvegarde de la patrie (CNSP) qui a renversé le président Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier, a annoncé la fermeture de l’espace aérien du Niger face à une menace d’intervention.