Ce sont au total 220.158 collégiens qui sont à la recherche de diplômes. Aux abords du lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou, où environ 700 candidats se partagent la cour de récréation, Adja Traoré, vendeuse, confie que la variété de jus de fruits qu’elle a concoctée à l’occasion de ces examens se vend bien.
«Le marché de cette année s’est bien passé. Nous sommes commerçantes et nous souhaitons la réussite des élèves, qui sont aussi nos enfants. En plus de vendre du jus, nous en offrons également à ceux qui n’ont pas les moyens. Les choses vont vraiment bien», dit-elle.
À côté d’elle, Adjaratou, vendeuse de pain, a un étal plus animé, mais déplore le manque d’affluence autour de sa croustillante marchandise. Lors des examens précédents, elle avait l’habitude de vendre en moyenne 200 à 250 baguettes par jour. Mais cette année, elle devra se contenter d’en vendre un peu moins de 150.
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«Habituellement, nous faisons des bénéfices. Mais cette année, notre jury n’a pas enregistré beaucoup de candidats. Nous avons appris qu’il n’y aurait que deux jurys, alors que nous sommes habituées à en avoir cinq ou six. Je ne vends pas trop cher. Je vends un peu de tout (crudité, avocat, poisson, viande hachée et foie)», explique Adjaratou Nacoulma.
Profiter de cette courte période pour un maximum de bénéfice, c’est tout le souhait de ces vendeuses. Adja qui n’hésite pas à offrir des jus en cadeaux à ses jeunes clients lors de leurs achats, espère que de ce jury sortiront les meilleurs élèves de la session 2024.