Au Burkina Faso, le secteur de la livraison a enregistré ces dernières années une forte croissance. Chez Prési Sangaré, propose des formules de livraison aux burkinabè. Mieux, il vante une manière qualitative de profiter du concept.
«Nous disposons d’un centre d’appel qui reçoit les différents clients et répartissons les livreurs en fonction des zones. Nous facturons le plat, le service de la livraison à partir de 500 francs selon la distance», explique le promoteur Amadou Sangaré.
Ce modèle attise l’appétit des restaurateurs stimulés bpar une forte demande. Les salariés, l’estomac creux et ne disposant pas de temps, ont besoin de se ravitailler sans avoir à parcourir de longues distances pendant les pauses repas.
«Quand un client appelle, nous prenons sa commande. Nous livrons dans les zones de Ouaga 2000, de la zone administrative du centre-ville et de Koulouba. Les livreurs sont affectés en fonction des commandes», précise Fatimata Badolo, une employée.
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«Cela facilite notre travail, surtout lorsqu’il y a beaucoup à faire», dit Bilal Sanfo, un client abonné à la livraison.
Les réformes du commerce ont permis l’émergence de l’entrepreneuriat. Les services de livraison continuent de croître. Les professionnels du secteur tentent de se différencier en proposant des bonus à leur clientèle.
«Le métier de livreur nourrit son homme. Nos devanciers nous ont appris qu’il n y a pas de sots métier. Peu importe combien vous gagnez, la gestion de votre argent est importante. Même si vous gagnez 50 ou 100 francs et que vous savez bien gérer, vous vous sentirez plus à l’aise que celui qui gagne un million», professe doctement un étudiant en 3e année en droit.
Cependant, ce secteur reste confronté à des défis, souvent dus à la qualité des réseaux téléphoniques. Des livreurs se perdent souvent en route ou arrivent en retard.