Les Libériens ont voté le 10 octobre pour choisir le successeur de leur président George Weah, favori pour sa réélection, ainsi que leur nouveau Parlement. Le déroulement pacifique et régulier du processus et l’acceptation des résultats sont un enjeu majeur de ces élections dans un pays qui garde le souvenir des guerres civiles qui ont fait plus de 250.000 morts entre 1989 et 2003.
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Le décompte des voix est en cours.
«La Commission de la Cedeao a été informée que certains acteurs essayaient de se déclarer prématurément victorieux ou d’exercer des pressions indues sur la Commission électorale nationale» (NEC), a écrit dans un communiqué reçu dimanche l’organisation régionale dont fait partie le Liberia.
La Cedeao félicite les Libériens pour le déroulement «pacifique» des opérations de vote. Elle « les appelle à continuer à faire preuve d’un maximum de retenue dans l’attente des résultats officiels provisoires de la NEC».
La Cedeao «presse tous les acteurs libériens de se conformer aux principes démocratiques d’un processus électoral pacifique et crédible».
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Elle «prévient tous les acteurs, y compris les responsables politiques, la Commission électorale nationale et les services de sécurité du Liberia, que la Cedeao, l’UA (Union africaine) et la communauté internationale leur réclameront des comptes pour tout agissement ayant pour conséquence la violence et l’instabilité».
Un second tour est probable début novembre pour la présidentielle.
La Cedeao, organisation de 15 pays d’Afrique de l’Ouest, est confrontée depuis 2020 à une série de crises politiques dans son espace, dont des coups d’Etat militaires au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et au Niger.