Aucun bilan officiel n’était disponible dimanche soir mais l’AFP a vu au moins cinq hommes blessés, dont certains avec de larges entailles à la tête.
Les affrontements se sont déroulés juste avant le passage de l’ex-star du football devenu président, George Weah, entre des partisans de la Coalition pour le changement démocratique (CDC), sa formation politique, et d’autres de l’ALCOP, un parti d’opposition.
Chaque camp se jetait des pierres. Quelques policiers ont ensuite lancé des gaz lacrymogènes, selon l’AFP.
La tenue d’un scrutin pacifique mardi est l’un des principaux enjeux des élections présidentielle et législatives dans ce petit pays anglophone d’Afrique de l’Ouest ravagé par des guerres civiles entre 1989 et 2003 qui ont fait quelque 250.000 morts.
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Le président Weah, qui fait face à 19 candidats, a réuni des milliers de personnes dans la capitale dimanche pour le dernier acte de sa campagne avant le premier tour.
«Nous devons tous chérir cette paix et continuer à la préserver, car sans la paix, notre monde sera difficile. Sans la paix, le développement n’aura pas lieu», a souligné M. Weah dans son discours au siège de son parti.
Il a promis de nouvelles routes, de créer des emplois et de lutter plus fortement contre la corruption s’il est élu pour un deuxième mandat. Il a aussi appelé les Libériens à voter pacifiquement.
Trois personnes ont été tuées il y a dix jours dans le Nord-Ouest lors d’affrontements entre des partisans du parti au pouvoir et des supporters de son principal adversaire, le parti de l’Unité de Joseph Boakai.