L’UEMOA a pris cette décision lors d’une session extraordinaire qui s’est tenue samedi en Guinée-Bissau, précise-telle dans un communiqué reçu dimanche par l’AFP.
«Concernant le Mali, la Conférence a décidé de la levée de sa suspension des organes et institutions de l’UEMOA prise le 9 janvier 2022», annonce-t-elle, sans plus de détails.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’UEMOA avait imposé en janvier 2022 une batterie de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l’encontre du Mali pour sanctionner l’intention de la junte de se maintenir au pouvoir pendant cinq ans.
La Cédéao a levé les sanctions commerciales et financières en juillet 2022, validant le nouveau calendrier proposé par la junte d’une période de transition allant jusqu’à mars 2024.
Le Mali a en outre été suspendu des organes décisionnels de la Cédéao après la prise de pouvoir par des militaires en 2020.
Le chef de la junte malienne, Assimi Goita, a pris le pouvoir en août 2020, puis a mis en place un gouvernement intérimaire dirigé par des civils.
En mai 2021, il a déposé ces dirigeants civils lors d’un second coup d’État, prêtant ensuite serment en tant que président par intérim.
En juin, les Maliens ont approuvé à une écrasante majorité le projet de nouvelle Constitution, étape importante sur le chemin censé aboutir en mars 2024 à un retour des civils à la tête du pays.