Selon un communiqué du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP, régime militaire nigérien), l’armée a dans un premier temps «énergiquement repoussé une attaque terroriste» d’un groupe avec une vingtaine de motos, dans la nuit du 5 au 6 janvier 2024 aux environs de 19 heures.
Cette attaque visait un poste militaire à Tyawa, dans la région de Tillabéri (ouest), proche du Burkina Faso.
«Dans la foulée, des frappes aériennes», ont été opérées aux environs de 20h30 contre «une deuxième colonne de GAT (groupe armé terroriste) à motos et véhicules en mouvement vers la position militaire de Tyawa», explique le CNSP dans le communiqué lu à la télévision publique.
Samedi, «au cours d’un ratissage dans le secteur, une patrouille militaire a découvert sur les lieux de la frappe des victimes civiles», poursuit le CNSP, sans avancer de bilan.
Le régime militaire assure toutefois que des dispositions ont été prises «pour porter secours aux blessés» qui ont été évacués au centre de santé de Gotèye, une ville proche.
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Les autorités ont expliqué que les groupes jihadistes actifs depuis plusieurs années dans cette immense région de Tillabéri, sont «en débandade et en quête de refuge», suite à des opérations de l’armée mais qu’ils planifiaient tout de même des attaques contre trois positions de forces de sécurité dans la zone.
Comme le Burkina et le Mali voisin, le Niger est confronté à des violences jihadistes récurrentes, en particulier dans la zone dite des trois frontières, aux confins de ces pays sahéliens.
Fin décembre, onze villageois ont été tués lors d’une double attaque près du Burkina.
Début octobre, 29 soldats ont été tués dans une attaque, toujours dans l’ouest, le bilan le plus lourd depuis le coup d’Etat perpétré le 26 juillet qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum.