L'Algérie a de plus en plus du mal à exporter son gaz vers l’Europe, selon l’agence de presse fédérale russe

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Le 23/03/2022 à 17h01, mis à jour le 23/03/2022 à 17h16

Passée de premier fournisseur de l'Espagne, il y a tout juste deux ans, à deuxième derrière les Etats-Unis, avec des parts de marché divisées par deux, l'Algérie peine à exporter son gaz vers l'Europe. En boudant le gazoduc qui passe par le Maroc, elle se prive d'importantes recettes financières.

L’Algérie a de plus en plus du mal à exporter son gaz vers l’Europe à cause de ses relations tendues avec le Maroc, son alliance stratégique de longue date avec la Russie et sa situation intérieure incertaine, écrit mercredi l’agence de presse fédérale russe FAN.

La même source précise que la décision de l’Algérie de suspendre l’approvisionnement de l’Europe via le gazoduc Maghreb-Europe (GME), l’empêche d’augmenter ses exportations gazières et la prive de recettes financières importantes.

L’agence russe relève que les deux gazoducs en service vers l’Italie et l’Espagne ne supporteraient pas une hausse supplémentaire de la cadence actuelle, ce qui ne rassure pas sur la pérennité des exportations énergétiques algériennes.

Rappelons qu'après la fermeture unilatérale par l'Algérie du gazoduc Maghreb Europe (GME) et les difficultés d’approvisionnement via les solutions de substitution, l’Espagne a décidé de ne plus dépendre du gaz algérien.

En février dernier, les États-Unis ont consolidé leur position de principal exportateur de gaz naturel vers l'Espagne. Pour le deuxième mois consécutif, les achats de cette matière première aux États-Unis ont dépassé ceux de l'Algérie, qui était le principal fournisseur jusqu'à la fin de l'année dernière. 

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 23/03/2022 à 17h01, mis à jour le 23/03/2022 à 17h16