Algérie. 5e mandat: le Conseil constitutionnel rejette l’appel des avocats

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Le 08/03/2019 à 11h00, mis à jour le 08/03/2019 à 12h42

Le Conseil constitutionnel a rejeté l’appel des avocats algériens opposés à la candidature de Bouteflika pour «fraude». Il ouvre ainsi la voie à la validation de la candidature du président malgré les entorses aux conditions de dépôt des dossiers par les prétendants au palais d'El Mouradia.

Il n’y a pas eu de surprises. Ceux qui espéraient que le Conseil constitutionnel algérien allait suivre le peuple, opposé à la candidature de Bouteflika au 5e mandat, et invalider la candidature du président Bouteflika pour non respect des conditions nécessaires pour le dépôt de dossier, sont déçus.

En effet, selon les médias algériens, citant Sky News Arabia, «l’appel d’un groupe d’avocats algériens contre la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à la fonction de Président du pays a été rejeté par le Conseil constitutionnel algérien».

Pour rappel, le jeudi 7 mars, plusieurs dizaines d’avocats du Barreau d’Alger se sont rassemblés devant le Conseil constitutionnel pour demander le rejet de la candidature de Bouteflika.

Ils dénonçaient la «fraude», faisant allusion au dossier de candidature du président-candidat Bouteflika, qui ne s’est pas présenté pour déposer personnellement son dossier, comme l’exige la constitution algérienne.

A noter aussi que le Conseil de l’Ordre des médecins algériens avait mis en garde les institutions chargées d’examiner la validité des certificats médicaux délivrés aux candidats à la présidence.

Ils ont attiré l’attention de l’institution quant à l’obligation pour les praticiens qui émettent lesdits certificats d’être inscrits au tableau de l’ordre des médecins.

Par Karim Zeidane
Le 08/03/2019 à 11h00, mis à jour le 08/03/2019 à 12h42