Baadji, un avocat, remplace l'ancien secrétaire général Mohamed Djemai, démissionnaire en septembre 2019 et placé en détention provisoire pour "destruction de documents judiciaires et menaces".
Le Front de libération nationale, qui a mené la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962), a dirigé le pays seul jusqu'au multipartisme en 1989.
Il est encore au pouvoir (208 députés sur 462) même s'il n'a pas soutenu la candidature du président Abdelmadjid Tebboune, élu le 12 décembre dernier lors d'un scrutin marqué par un taux d'abstention record (plus de 60%).
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Affaibli, le FLN incarne aujourd'hui un "système" massivement rejeté par le "Hirak", mouvement populaire inédit qui a ébranlé le pouvoir algérien pendant plus d'un an jusqu'à sa suspension en raison de l'épidémie de Covid-19.
Le 22 février 2019, et les semaines suivantes, des millions d'Algériens étaient descendus dans la rue pour protester contre la candidature de Bouteflika, souffrant de graves problèmes de santé, à un cinquième mandat présidentiel. Ce dernier avait fini par démissionner en début avril 2019 après 20 ans de règne sous la pression conjuguée de la rue et de l'armée.
Dans leurs slogans, les partisans du "Hirak" appellent à dissoudre le FLN et à "le ranger dans un musée".
Le 11e congrès du FLN, prévu en avril, a été reporté par le comité central à une date ultérieure, sans autre précision.