Au centre-ville comme en périphérie beaucoup de zones de la capitale algérienne sont touchées par le phénomène de l'insalubrité. Les citoyens algérois sont confrontés en permanence à des tas d'ordures déversées à proximité des habitations, mais également des commerces.
Beaucoup d'Algériens pointent du doigt l'incivisme de leurs compatriotes concernant un phénomène qui a tendance à se perpétuer. Un site connu plutôt pour son chauvinisme a consacré un reportage au sujet.
Certains ne respecteraient pas les heures de passage des bennes à ordures, alors que d'autres déposent leurs déchets non pas dans les bacs prévus à cet effet, mais à même le sol.
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En tout cas, il est très difficile de trouver une solution au problème, surtout que les deux sociétés en charge de la propreté évoquent les problèmes liés à l'éloignement des zones d'enfouissement. Certains camions à ordures sont obligés de faire une centaine de kilomètres pour chaque rotation entre la ville et le centre de tri. Ce problème perdure depuis toujours, selon plusieurs articles qui lui ont été consacrés.
Il faut néanmoins noter que sur le continent, beaucoup de villes connaissent des problèmes similaires. On se rappelle la campagne lancée il y a quelque mois par Fatoumata Cherif, la Guinéenne qui dénonçait l'insalubrité à Conakry, et qui avait été rapidement suivie par les internautes dans plusieurs autres villes.
Yaoundé, Nouakchott, Dakar, Abidjan, Kinshasa sont des capitales également touchées dans une certaine mesure par la question de l'insalubrité. A Dakar, dans le cadre du Programme national de gestion des déchets (PNGD), les autorités viennent de mettre en place Settal 2.0, une application pour smartphone dont l'objectif est d'informer les services concernés des problèmes d'insalubrité, qu'il s'agisse d'ordures, d'inondation ou de canalisation ayant des problèmes de fonctionnement.