Le360 Afrique ne croyait pas si bien faire en titrant "Algérie-Foot: oust l'entraîneur Rajevac, au suivant!". C'était le 12 octobre dernier et trois mois plus tard, le même titre peut être repris quasiment à l'identique. Mais cette fois c'est le Belge Leekens qui part. En effet, le sélectionneur algérien vient de rendre son tablier avec l'échec de son équipe, mais surtout de la fédération en coupe d'Afrique des Nations. Cependant, cette valse des entraîneurs et l'échec de l'équipe algérienne sont attribuables à un seul homme, en l'occurrence le président de la Fédération algérienne de Football (FAF), l'indéboulonnable Mohamed Raouaroua.
Par exemple, à la veille de la coupe d'Afrique deux excellents joueurs ont été écartés. Feghouli et Medjani qui auraient pourtant pu faire la différence lors des deux premiers matchs contre le Zimbabwé et la Tunisie n'ont pas été convoqués. La raison officielle évoquée est qu'ils manquent de temps de jeu au sein de leurs équipes respectives. Mais tout le monde sait qu'en réalité, leur absence est due à une décision purement politique répondant au fait qu'ils avaient critiqué l'équipe. Pire, le président de la FAF reprochait à Soufiane Feghouli et Carl Medjani, respectivement capitaine et vice-capitaine de n'avoir pas pu tenir leurs hommes lors de la révolte organisée contre l'entraîneur Rajevac. Par conséquent, la vraie raison de leur absence serait liée à la frustration de Raouaroua.
Aujourd'hui la question se pose de savoir qui sera le prochain à la tête de la sélection. Beaucoup pensent que des locaux pourraient faire l'affaire. Sauf que quelle que soit la distribution, le scénario risque d'être un éternel recommencement, tant que Raouaroua reste à la tête de la FAF.