Dans un rapport publié lundi, l’institution financière internationale explique que cette croissance sera tirée essentiellement par l’amélioration des performances des secteurs de l’agriculture et du tourisme ainsi que par la hausse des investissements étrangers directs.
La Banque mondiale prévoit également que le taux de croissance de l’économie kényane devrait s’établir à 5,9% en 2016, contre 5,6% une année auparavant.
"Un taux de croissance de 5,9% en 2016 constitue une performance relativement robuste comparée à une croissance moyenne de 1,7% prévue pour l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne", a estimé la BM.
Ces prévisions de la banque mondiale sont "en harmonie" avec les chiffres de la Banque centrale du Kenya (CBK) et de l’Institut kényan de recherche et d’analyse sur les politiques publiques (KIPPA) qui prévoyaient respectivement une croissance de 6% et de 5,9% de l’économie kényane cette année.
La première économie de l’Afrique de l’Est se porte relativement bien, ce qui offre l’occasion pour les investisseurs de faire des placements sur le long terme, avait assuré le gouverneur de la CBK, Patrick Njoroge.
La croissance du PIB réel a été de 5,6% en 2015 et 5,3% en 2014 au Kenya où l'économie nationale a notamment bénéficié d’un environnement macroéconomique stable, avec une inflation contenue à l'intérieur de la fourchette retenue comme objectif du gouvernement (2,5 à 7,5% à moyen terme), en dépit d’une dépréciation d'environ 10% de la monnaie nationale en 2015, et avec des réserves de change consolidées.