Le groupe pétrolier italien ENI, à l’origine de la découverte du champ gazier de Zohr envisage d’accroître sensiblement la production du champ gazier de Zohr à partir de mai 2018. Après un démarrage avec une production journalière moyenne de 350 millions de pieds cubes fin 2017, la production de cet important gisement gazier de la mer Méditerranée, au large de l’Egypte, devrait atteindre 1,2 milliard de pieds cubes par jour en mai 2018, puis 2 milliards de pieds cubes par jour d’ici fin 2018.
Le groupe italien ENI, qui contrôle 60% de la concession Shourouk incluant le champ gazier de Zohr, et ses partenaires comptent faire passer la production de gaz à 2,7 milliards de pieds cubes par jour en 2019. A cette date, le site Zohr assurera à lui seul 50% de la production égyptienne de gaz.
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L’Egypte cherche à accélérer la production à partir de ce méga champ gazier pour atteindre l’autosuffisance en gaz et arrêter les importations qui pèsent sur la balance commerciale et les réserves en devises du pays. L’autosuffisance permettra au pays de réaliser des économies estimées à 3 milliards de dollars par an sur sa facture d’importation de gaz.
Rappelons que c’est en 2015 que la compagnie italienne a annoncé la découverte du gisement de gaz naturel de Zhor. Le démarrage officiel de la production du champ a eu lieu fin 2017.
Selon les estimations, le gisement de Zohr recèlerait d’importantes réserves, estimées initialement à 30 billions de pieds cubes de gaz naturel, soit 5,5 milliards de barils d’équivalents pétrole.