La situation économique et sociale actuelle de l'Afrique du Sud semble redonner de la vigueur à l'opposition sud-africaine et au charismatique président d’Inchatha Freedom Party (IFP), Mangosuthu Buthelezi. Lors de sa dernière sortie ce dimanche, lors d’une rencontre organisée par son parti dans la province de Mpumalanga, il a souligné que l’ANC est responsable de la propagation de la corruption dans les rouages de l’Etat, estimant que ce phénomène ronge tous les niveaux du gouvernement.En raison de cette politique, la pauvreté, le chômage et le crime n’épargnent plus aucune province du pays, a-t-il déploré, exprimant son regret de voir le pays souffrir de ces problèmes 22 ans après l’avènement de la démocratie.«Ceux qui sont en charge du pays ont échoué dans leur mission», poursuit le chef de l’IFP, dont les propos sont l’écho d’un large désarroi dans le pays face aux retards enregistrés dans la réalisation des objectifs de développement dans ce pays d’Afrique australe.«Au fil des ans, ils (les dirigeants de l’ANC) ont laissé la corruption se propager dans tous les niveaux du gouvernement: des départements nationaux, en passant par les conseils provinciaux aux plus petites instances locales», a encore dit Buthelezi.«La corruption est devenue tellement enracinée au sein de l’ANC que les scandales liés à ce phénomène sont devenus un lot quotidien», a-t-il dit, rappelant au passage le recours par le président et chef de l’ANC, Jacob Zuma, aux fonds publics pour la rénovation de sa résidence privée dans son village natal de Nkandla, au Kwazulu Natal.
Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 04/07/2016 à 11h06
