Les bureaux de vote ont ouvert avec une demi-heure de retard dans l’Etat de Bayelsa, à 08h30 GMT, a constaté un correspondant de l’AFP.
“Nous voulons des élections libres, justes et sans interférences. Chacun doit pouvoir exprimer son choix sans menaces ou tentatives d’intimidations”, a déclaré Joseph Cookey, un négociant en textile, qui patientait au milieu d’une file de votants.
Bayelsa est un fief du principal parti de l’opposition, le Parti démocratique populaire (PDP) de l’ancien chef d’Etat Goodluck Jonathan.
Lire aussi : Cameroun: les élections législatives et municipales auront lieu le 9 février 2020
Mercredi, des partisans du PDP qui participaient à une réunion de campagne ont été attaqués par des assaillants non identifiés dans le district de Nembe.
Et dans l‘État de Kogi, le siège de campagne d’un candidat a été incendié en début de semaine. Amnesty International a condamné vendredi ces violences, “qui brossent un tableau sombre de l’approche Ça passe ou ça casse des partis politiques”.
Ancien dirigeant militaire, le président Muhammadu Buhari, du Congrès des progressistes (APC), a été réélu en février pour un second mandat de quatre ans.