C'est la chaîne saoudienne Al Arabiyya qui donne l'information, la mettant au conditionnel, avant que ne la reprenne l'agence russe Sputnik. Le chef du gouvernement libyen, Fayez El-Serraj ne veut pas s'asseoir à la même table que son frère ennemi, du moins pour le moment.
Al Arabiyya cite le président du Haut Conseil libyen d'État, Khaled al-Michri, lequel affirme que "la rencontre bilatérale n’est pas possible car les forces d'Haftar n'ont pas abandonné leur intention de poursuivre leur offensive contre Tripoli", écrit Sputnik.
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Il est vrai qu'un cessez-le-feu a été officiellement convenu entre les parties au conflit, chacune de manière unilatérale. Cependant, ce lundi, le camp de Haftar et celui de Fayez El-Serraj se sont mutuellement accusés de l'avoir violé.
Ce cessez-le-feu est à l'initiative des chefs de l'Etat turc, Recep Tayyip Erdogan et russe, Vladimir Poutine, qui en avaient exprimé le souhait, jeudi dernier. C'est donc eux qui ont convié les deux parties à venir s'asseoir à la table des négociations pour le concrétiser par un accord, après des pourparlers.