La capitale camerounaise, Yaoundé, a été choisie pour abriter le siège du Comité des chefs de police de l’Afrique centrale (CCPAC). L’accord y relatif a été signé le 28 août dernier entre le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, et le commissaire aux infrastructures de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Shey Jones Yembe.
Depuis sa création en 1997 au Congo, le CCPAC ne disposait pas de siège fixe. «Ce siège améliorera la coopération entre les pays. Il agira comme une plaque tournante», a déclaré Yembe, soulignant que le CCPAC est «consultatif».
Il s’agit en effet d’un organe consultatif de coopération régionale policière institué pour une durée illimitée en Afrique centrale. Côté camerounais, on salue cet accord de siège qui permettra notamment d’améliorer la coopération entre les services de police des Etats de l’Afrique centrale et de renforcer leur efficacité dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la criminalité transfrontalière dans la sous-région.
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«Les chefs d’Etat d’Afrique centrale ont souligné l’importance de la libre circulation des personnes, des capitaux et des biens dans la sous-région. Cette libre circulation ne peut exister si nous n’empêchons pas la criminalité», a affirmé M. Yembe, dans des propos rapportés par les médias locaux.
Depuis sa création, les huit pays membres (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, RCA, Congo, RDC, Sao-Tomé-Et-Principe et Tchad) du CCPAC travaillent en collaboration étroite avec Interpol dans le cadre d’une politique visant à l’amélioration de l’efficacité policière, à l’harmonisation des stratégies et à trouver des solutions aux problèmes de la criminalité et de la sécurité publique auxquels est confrontée la sous-région centrafricaine, indique l’Organisation internationale de police criminelle sur son site Internet.