Quatre semaines après l'avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) au pouvoir et au lendemain de la prestation de serment du président Damiba devant le conseil constitutionnel, les vœux des Burkinabè à l’endroit des nouvelles autorités se formulent autour d'un nouvel espoir. Celui de voir naître une nouvelle société burkinabè qui garantit au pays son développement tant espéré.
«Tout le monde connaît déjà la raison pour laquelle le coup d’Etat a été opéré. C’est la mauvaise gouvernance de l’ancien président. Le premier axe que le président Damiba devrait améliorer, c’est l’insécurité», fait remarquer Simon Bilgo, un citoyen burkinabè.
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«Moi je pense qu’il faut plutôt voir l’aspect légitime du coup d’Etat. Nous sommes dans un contexte où le pouvoir qui était en place n’a pas pu faire ce que le peuple attendait de lui. C’est ce qui a conduit à une dépréciation collective jusqu’à ce qu’on a vécu ces derniers moments», explique pour sa part Ardiouma Ouattara.
Avec le sentiment que ce nouveau chapitre qui s’écrit sera bien meilleur que les précédents, bon nombre de citoyens souhaitent que cette ère nouvelle voit le pays relever ses plus grands défis. De la sécurité à la gouvernance, en passant par la justice, les attentes sont multiples.
«S'agissant de Damiba, je pense que les actes forts qu’il doit poser doivent être beaucoup plus axés sur la sécurité et la bonne gouvernance», estime Hassan Nombré.
«Je pense que pour tout Burkinabè conscient, le défi majeur sera de corriger ces points qui ont failli et qui ont entraîné la chute de l’ex-régime notamment, la sécurité, la mauvaise gouvernance… Damiba, pour continuer dans cette légitimité, doit donc axer son action sur ces points-là», renchérit Ardiouma Ouattara.
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«S’il tire les leçons des évènements passés, il pourra mener à bien sa mission», conclut Simon Bilgo.
Pour autant, les Burkinabè dans leur ensemble admettent aujourd'hui que le pays a plus que besoin de se réconcilier avec l'ensemble de ses fils. Ils nourrissent aussi l'espoir de voir naître, enfin, une société burkinabè plus juste et équitable.