Buhari, 79 ans, s'est rendu plusieurs fois à Londres pour des raisons médicales depuis sa première élection à la présidence en 2015, mais la nature de sa maladie n'a jamais été révélée.
Sa dernière visite médicale à Londres remonte à juillet dernier. A chaque fois, elles déclenchent de vives polémiques au Nigeria, où le système de santé est défaillant avec moins de 42.000 médecins pour plus de 210 millions d'habitants et des hôpitaux délabrés.
Buhari est parti lundi du Nigeria pour Nairobi, au Kenya, où il doit assister jeudi et vendredi au cinquantième anniversaire du Programme des Nations unies pour l'environnement, selon ce communiqué.
«Depuis le Kenya, le président Buhari se rendra à Londres pour une visite médiale de routine qui durera au maximum deux semaines», selon Adesina, cité dans le communiqué.
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L'état de santé de l'ancien général a été un sujet de débat lors de la dernière campagne électorale, en 2019, l'opposition affirmant qu'il n'était pas physiquement en état de gouverner. Buhari a remporté l'élection.
Il avait déclaré n'avoir «jamais été aussi malade» de sa vie et avoir subi plusieurs transfusions sanguines.
Le président terminera son deuxième mandat le 29 mai 2023, et a annoncé qu'il ne comptait pas briguer un troisième mandat.
Le pays le plus peuplé d'Afrique fait face à d'importantes crises sécuritaires, dans le nord-est avec une insurrection jihadiste, et dans le nord-ouest, où des bandes criminelles multiplient attaques et enlèvements. Depuis plusieurs semaines, le pays, premier producteur de pétrole en Afrique subsaharienne, fait également face à une pénurie d'essence.