Le président de la République du Niger, Bazoum Mohamed, a inauguré, mercredi à Niamey, un amphithéâtre de 1000 places et un autre dit «Tentes marocaines». Cette première étape a été suivie de la pose de la première pierre de l’édification d’un amphi de 2000 places et de l’inauguration du réseau hotspot de connexion Wi-Fi à la faculté des lettres et des sciences humaines.
Cette cérémonie pilotée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche intervient pour marquer le cinquantième anniversaire de la création de cette institution universitaire.
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«J’ai l’habitude de le dire, la compétition entre les États, c’est la compétition entre leur système éducatif et nous sommes partis avec un retard, nous ne devons pas en être complexé et ça ne doit pas non plus nous servir d’alibi pour justifier que nous restions toujours en retard. Nous avons décidé de faire en urgence les deux amphithéâtres, mais nous avons un grand programme d’investissement dans les infrastructures universitaires», déclare Mohamed Bazoum président de la République du Niger
La réforme de l’éducation est l’un des grands chantiers du président de la République Mohamed Bazoum qui a fait le constat d’un déficit de gouvernance et de pilotage et d’un besoin important de conformité aux normes de qualité. C’est pourquoi le chef de l’Etat a clairement démontré sa volonté et son ambition de continuer à apporter des réponses concrètes et durables à la modernisation de l’enseignement supérieur.
La visite présidentielle de ces infrastructures entre dans le cadre de l'édification d'un nouveau campus vaste d'une superficie de 200 hectares. Cet important investissement comportera 2 amphithéâtres de 2000 places, 1 amphithéâtre de 1000 places, 1 amphithéâtre de 500 places et 2 dortoirs de 600 places chacun. Un restaurant de 500 couverts avec annexes et un laboratoire équipé viendront compléter les dotations de cet ensemble destiné au confort et à la vie sociale des étudiants.
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Ces chantiers ne laissent pas indifférents les étudiants. «J’apprécie cette réalisation du gouvernement. Le président a pensé au domaine de l’éducation et cela nous réjouit. C’est un grand vide qui vient d’être comblé car nous étions dans le besoin», déclare Adamou Ousmane, étudiante à l’université Abdou Moumouni de Niamey.
«Ces réalisations sont capitales pour la vie de l’université, la vie des étudiants et la vie de la République du Niger. C’est très important aussi de préciser que les défis de l’université ne comptent pas juste sur les infrastructures», explique Ousseini Mamane Salissou, étudiant à l’Université Abdou Moumouni de Niamey.
Les travaux de cette première phase, d’un coût total de 31,8 milliards de fcfa seront exécutés pour une durée de 24 mois. La deuxième phase de ce programme concernera les universités de Maradi, Tahoua et Zinder et couvrira, à terme, toutes les autres universités, afin de pallier les besoins de la population.
