«La flambée des meurtres de membres et de dirigeants du parti ne sera dissuadée que si les responsables en charge de l'application des lois arrêtent, poursuivent et condamnent les auteurs des crimes. Il n'y a rien d'autre qui puisse dissuader cette criminalité», a déclaré Mantashe.
Il a ajouté que tout criminel qui tue des gens pour des ambitions politiques doit être arrêté et faire face à la justice «en écopant des peines de prison les plus lourdes».
Par ailleurs, Mantashe a mis en garde que toute intervention du parti au pouvoir ne devrait pas occulter le fait que la tâche de dissuader la criminalité incombe aux responsables de l'application des lois dans le pays.
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«Tuer une personne est une infraction pénale, donc de tels incidents doivent être traités en cette qualité. Tout effort pour s'écarter de cela ne peut qu'aggraver la situation», a-t-il poursuivi.
Il a de même relevé que «l’ANC ne remplira jamais le rôle de la police. Le parti ne peut qu'avertir les camarades qu'ils ne peuvent pas s'entre-tuer pour des raisons politiques, mais il ne peut pas remplacer les agents d'autorité».
Ces commentaires sont intervenus suite à une série d’assassinats politiques perpétrés depuis le début de l’année dans plusieurs régions dans le pays.
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Lundi dernier, Andile Andries, un conseiller de quartier de l'ANC dans la ville de Nelson Mandela Bay, et Lubabalo Keso, membre du comité exécutif régional, ont été abattus par des individus non identifiés.
La semaine dernière, Ofentse Nkomo, membre de l'ANC, a été tué lors d'une assemblée générale de section dans la province du Nord-ouest, provoquant l’annulation de l’évènement.