Cette visite a pour objectif de "mieux peaufiner les stratégies dans la lutte contre le terrorisme", à travers une meilleure coopération inter-États et une coordination des actions, indique la même source.
Damiba discutera avec son homologue nigérien, Mohamed Bazoum, de la question sécuritaire au niveau de la zone dite des trois frontières, ajoute le communiqué de la présidence du Burkina publié sur son site officiel.
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a pris le pouvoir le 24 janvier 2022, compte rétablir la paix par l’intensification des opérations militaires et le dialogue avec les groupes armés qui attaquent le Burkina Faso depuis six ans.
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En début septembre, il s’est rendu au Mali et en Côte d’Ivoire pour parler d’un front commun contre le fléau qui menace le Sahel et toute l’Afrique de l’ouest.
Le président burkinabè avait reçu le 22 août dernier le ministre nigérien de la Défense, Alkassoum Indattou, ainsi que le ministre de la Défense du Burkina Faso, le général Barthélémy Simporé, après une séance de travail entre les deux ministres.
Les deux pays ont conclu sur la nécessité d'agir ensemble à travers le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de la défense par un accord de coopération militaire et de multiplier les opérations conjointes sur le terrain, rappelle la présidence burkinabé.
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Depuis 2015, à l'instar de ses voisins nigérien et malien, le Burkina Faso est plongé dans une spirale de violences, attribuées à des mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui ont fait des milliers de morts et près de deux millions de déplacés.
Le pays est devenu l'épicentre des violences dans le Sahel, avec plus d'attaques meurtrières qu'au Mali ou au Niger en 2021, selon l'ONG Acled.
Fin janvier, le chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, accusé d'avoir été incapable d'enrayer la violence jihadiste, et fait du rétablissement de la sécurité sa "priorité".