"Toutes les procédures administratives ont été menées à bien et la date d'expiration de la peine marque la fin de sa détention", écrit le ministère dans un communiqué.
Son incarcération en juillet 2021 avait déclenché une vague sans précédent de violences et pillages dans le pays, faisant environ 350 morts. Deux mois après avoir entamé sa peine, Zuma avait été libéré pour raisons de santé, et placé sous contrôle judiciaire.
Dans un communiqué, le charismatique ex-dirigeant de 80 ans, qui avait dû quitter la tête de l'Etat en 2018 en raison de trop nombreux scandales de corruption, a fait état d'"émotions contrastées".
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Il a remercié ses partisans, qui restent nombreux en Afrique du Sud, et continue à juger son incarcération "injuste et cruelle". Il y compare sa fin de peine vendredi au jour où il est sorti de l'île pénitentiaire de Robben Island en 1973, après y avoir passé dix ans pendant l'apartheid aux côtés de Nelson Mandela.
En décembre, un tribunal avait contesté sa libération pour raisons médicales, lui ordonnant de retourner en prison. Il avait fait appel et la décision n'était pas encore connue vendredi, à l'expiration de sa peine.
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Zuma, qui doit encore répondre devant la justice d'une affaire de pots-de-vin datant de plus de vingt ans, avait annoncé fin septembre des velléités de retour en politique.
Il s'était dit disponible pour "servir" le Congrès national africain (ANC), qui dirige le pays depuis trois décennies. Déchiré par une guerre de courants, l'ANC doit décider en décembre s'il reconduit l'actuel président Cyril Ramaphosa comme candidat à la prochaine présidentielle, prévue en 2024.