Les employés de la société, qui assure l'exploitation du réseau de fret ferroviaire et de tous les ports de l'économie la plus industrialisée d'Afrique, se sont mis en grève la semaine dernière pour demander des hausses de salaire face à la forte inflation qui rogne leur pouvoir d'achat.
"Le gouvernement est extrêmement inquiet des conséquences négatives (de cette grève) sur l'économie de l'Afrique du Sud", écrivent les ministères du Travail, de l'Agriculture et du Secteur public dans un communiqué.
Les trois ministères appellent à la reprise des exportations des produits agricoles, miniers et autres "aussi vite que possible", en notant que ces secteurs participent au maintien de centaines de milliers d'emplois à travers le pays.
La grève fait perdre aux entreprises minières 815 millions de rands (44,6 millions d'euros) d'exportations par jour, estime Minerals Council South Africa, organisation patronale des industries minières, selon laquelle l'activité des ports évolue entre 12 et 30% de leur capacité selon les endroits, ce qui "nuit à une économie déjà fragile".
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L'Afrique du Sud se classe parmi les premiers producteurs mondiaux de diamants, d'or et de platine. Le pays est également un important exportateur agricole.
Jusque-là, les négociations entre la direction de Transnet et les syndicats n'ont rien donné.
Jeudi, Transnet a proposé aux employés une hausse immédiate des salaires de 4,5% suivie d'une augmentation supplémentaire de 5,3% étalée sur les deux années à venir. Les syndicats l'ont refusée. Ils réclament une hausse des salaires, à hauteur de l'inflation (7,6% en août).
"Les grèves et les piquets de grève vont continuer et s'intensifier", a déclaré à l'AFP Cobus Van Vuuren, secrétaire général du syndicat United National Transport Union.