Togo: ces diplômes qui disparaissent

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Le 25/05/2016 à 12h28

Revue de presseLes DTS (diplôme de technicien supérieur) et les DUT (diplôme universitaire de technologie) sont appelés à disparaître, a confirmé, mardi 24 mai, le ministère togolais de l’Enseignement supérieur et de la recherche. La nouvelle n’a pas tardé à faire des mécontents, notamment dans le secteur privé.

Kiosque le360 afrique: C’est Octave Nicoué Broohm, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui l’annonce : les DTS (Diplômes de technicien supérieur) et les DUT (Diplômes universitaire de technologie), ne seront désormais plus en vigueur dans le secteur togolais de l’enseignement.Annoncé déjà en début du mois, l’Etat est catégorique sur la question. «Ces diplômes ne respectent pas la réglementation, ils n’ont aucune valeur et seront tout simplement interdits à partir de la prochaine rentrée. Le seul qui fait foi est le Brevet de technicien supérieur (BTS)», indique t-on auprès du ministère, rapporté par le site d’information généraliste republicoftogo.com.La publication explique que les DTS et les DUT sont délivrés par des établissements privés, qui échappent totalement au contrôle de l’autorité de tutelle. «Pour ceux déjà titulaires de ce césame empoisonné, des équivalences sont à l’étude dont une inscription au BTS», rapporte la publication, citant une source ministérielle.La nouvelle a pris de court les responsables des établissements privés mais aussi les candidats aux concours d’accès aux cycles DTS et DUT.Le portail d’information news.icilome.com rapporte un mouvement d’humeur des étudiants d’un des établissements les plus cotés de la place, l’Institut africain d’administrations et d’études commerciales (IAEC). «Ces candidats affirment n’avoir pas été informé, jusqu’hier, date à laquelle ils devaient passer cet examen et réclament simplement le remboursement de leurs frais d’inscription», explique la publication électronique.Selon le journal, c’est la position mitigée de l’administration de l’école sur cette affaire qui a mis les étudiants hors d’eux. L’établissement n’a pas daigné leur annoncer la nouvelle, tout en maintenant son calendrier d’examens pour les cycles DTS et DUT en dépit de l’annonce de la suppression de ces diplômes.

Par Souleymane Baba Toundé (Lagos, correspondance)
Le 25/05/2016 à 12h28