L’annonce de la mise en place de cette nouvelle infrastructure sanitaire, dont les travaux de construction vont démarrer au début de l’année prochaine, a été faite, lundi à Nairobi, à l’issue des entretiens à la State House entre le président Uhuru Kenyatta et le Premier ministre indien Narendra Modi, en visite officielle au Kenya, à la tête d’une importante délégation.Le responsable indien, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef d’Etat kényan, a annoncé que son pays fera également don de médicaments essentiels, en particulier les ARV (antirétroviraux), et des équipements pour les établissements de santé publics à travers le Kenya."Je comprends que les services de santé constitue une priorité" pour l’administration Kenyatta, a-t-il dit, soulignant que c’est ainsi que l’Inde soutiendra le Kenya en vue d’assurer des soins de santé "efficaces" et aider le pays à devenir "un centre médical régional".Le chef du gouvernement indien a aussi noté que son pays soutiendra la mise en place d'une industrie de fabrication de produits pharmaceutiques, y compris les ARV.Le président kényan, qui a "apprécié" l'offre indienne pour financer la construction et l'équipement du futur centre de traitement du cancer, a déclaré qu'il attendait "avec impatience" l'achèvement de cette infrastructure sanitaire qui offrira des soins de traitement du cancer de qualité et à un prix "abordable".Selon les chiffres de l’hôpital national Kenyatta (Kenyatta national Hospital), le nombre de décès dus au cancer au Kenya s’élève à 18.000 annuellement, dont 20% enregistrés dans les rangs des bébés et des enfants.Le Premier ministre indien avait entamé, dimanche, une visite officielle de deux jours au Kenya, à l’invitation du président Kenyatta. Cette visite à Nairobi est la quatrième étape d’une tournée africaine qui a conduit Modi au Mozambique, en Afrique du Sud et en Tanzanie.
Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 13/07/2016 à 13h12