La police des polices kényanes a mis aux arrêts six agents qui ont été accusés d'avoir perçu la somme de 600 shillings kényans, soit l'équivalent de 5,45 euros. Pour cette modique somme, les pauvres accusés risquent une lourde peine de prison, sans parler de leur emploi auquel ils doivent dire adieu. Les faits ont eu lieu le 27 janvier dernier.
Ces arrestations et ce procès démontrent l'engagement des autorités kényanes à lutter contre toutes les formes de corruption. C'est un traitement très différent que l'on constate dans d'autres pays. On se rappelle, en septembre dernier, le cas d'un policier sénégalais qui avait été filmé par deux jeunes femmes en train d'avaler un procès verbal qu'il dressait pour avoir reçu quelque 2000 francs, environ 3 euros. Il a été condamné à de la prison avec sursis, ce qui lui a permis de garder son emploi. Et pour dissuader toute autre personne de dénoncer cette petite corruption, les jeunes femmes ont été persécutées et même condamnées par la justice.