Dès 2019, l'Egypte entend innover en matière de financement en s'orientant vers des obligations libellées en yens japonais et en yuans chinois ou renminbis, selon le ministre des Finances Mohamed Maait.
Cette diversification des sources de financement sur le marché asiatique permettra de bénéficier de taux relativement faibles, même si le risque de change paraît plus élevé. En effet, l'économie égyptienne étant plus connectée avec celle de l'Europe et des Etats-Unis, les fluctuations de la livre égyptienne sont plus importantes avec l'euro et le dollar, qu'avec le yen ou le yuan.
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Mais le ministre des Finances égyptien explique surtout que ces opérations de financement en monnaie japonaise et chinoise ont pour principal but de disposer d'un panier d'obligations en plusieurs monnaies, en plus du dollar.
Il faut noter que l'Egypte entend emprunter jusqu'à l'équivalent de 5 milliards de dollars pour financer des investissements dans les prochains mois. L'objectif principal étant de favoriser l'arrivée de devises étrangères pour améliorer les réserves de changes.
L'année dernière, la Tunisie avait officiellement annoncé qu'elle allait renforcer ses réserves en monnaie chinoise, dans le but de mieux répartir ses risques de change.