La dangerosité du «Skull breaker challenge» qui se répand actuellement parmi les plus jeunes, a poussé les oulémas de l’université Al-Azhar, au Caire, à émettre une fatwa pour l’interdire aux enfants égyptiens.
Vraisemblablement né au Venezuela, ce «jeu» s’est ensuite répandu dans différents pays de la planète, causant de nombreux décès.
Ses règles, violentes, impliquent d’infliger à l’un des joueurs des coups de pieds sur ses mollets, ce qui peut provoquer sa chute, et occasionner de graves commotions au niveau de sa tête ou de sa colonne vertébrale, comme le montrent de nombreuses vidéos partagées sur les réseaux sociaux.
Ce «jeu» auxquels jouent actuellement de nombreux enfants dans le monde ayant déjà été la cause de décès, de traumatismes crâniens ou de blessures graves ayant pu entraîner, dans certains cas, des paralysies, a poussé les oulémas d’Al-Azhar, autorité sunnite d’Egypte, à émettre une fatwa interdisant aux jeunes Egyptiens de participer à ce «jeu», à cause de son extrême dangerosité.
Ce nouveau «jeu», particulièrement dangereux, rappelle le «Kiki challenge» qui avait fait rage en 2018 et également causé de nombreux morts. Cet autre «jeu» consiste à danser devant sa voiture en état de marche.