Un membre américain de la force, chargée de surveiller la paix entre Israël et l'Egypte, a survécu au crash et a été évacué pour recevoir des soins, selon le communiqué qui précise que l'accident a eu lieu lors d'une "mission de routine près de Charm el-Cheikh en Egypte".
"La FMO va conduire une enquête afin de déterminer la cause de l'accident", poursuit le communiqué avant d'ajouter qu'"à ce stade, il n'y a pas d'information indiquant que le crash n'était pas un accident".
Toutefois, à Prague, l'armée tchèque a affirmé dans un communiqué que "la cause du crash est un incident technique".
Par ailleurs, la victime tchèque a été identifiée comme étant le sergent Michaela Ticha, née en 1993. "Je suis terriblement désolé. On n'est jamais préparé pour ces choses. Condoléances à sa famille", a tweeté le chef d'état-major tchèque Ales Opata.
"Efforts de coopération"
La FMO évoque des "efforts de coopération entre l'Egypte et Israël" déclenchés à la suite du crash.
L'armée israélienne a "proposé de fournir une aide médicale immédiate", a déclaré son porte-parole Jonathan Conricus.
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Un hélicoptère de l'armée "avec des militaires d'élite spécialisés dans le sauvetage a été dépêché à l'aéroport de Ramon (sud d'Israël)", a-t-il ajouté.
L'armée israélienne précise avoir offert son aide médicale et évacué le membre américain de la force blessé dans l'accident vers un hôpital en Israël.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi a exprimé ses "sincères condoléances aux familles de ceux qui ont été tués et un prompt rétablissement au blessé", selon un tweet du porte-parole du ministère Lior Haiat.
Le Français tué jeudi était l'unique membre français de la force multinationale, selon le site internet du FMO. Lieutenant colonel, il était officier de liaison.
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Trois ans après la signature de leur traité de paix et après que l'ONU a annoncé qu'elle ne fournirait pas de Casques bleus pour le Sinaï, l'Egypte et Israël, avec l'appui actif des Etats-Unis, avaient établi cette force déployée en 1982, comme une organisation internationale indépendante de maintien de la paix.
Elle compte actuellement un peu plus de 1.100 soldats de différentes nationalités - dont l'Australie, les Etats-Unis, le Canada et la France.
Le Sinaï avait été le théâtre d'affrontements entre l'Etat hébreu et l'Egypte avant que les deux pays ne signent la paix en 1979.
Aujourd'hui, différents groupes armés sévissent dans la péninsule dont la branche locale de l'organisation jihadiste Etat islamique (EI). Les forces de sécurité égyptiennes luttent contre une insurrection islamiste qui s'est durcie dans le nord-est du Sinaï.
En février 2018, les autorités égyptiennes avaient lancé une opération d'envergure contre les militants islamistes, principalement dans le nord du Sinaï, non loin d'Israël et de la bande de Gaza palestinienne.
Depuis le début de cette opération, environ 930 combattants islamistes présumés ont été tués ainsi que des dizaines de membres du personnel de sécurité, selon les données de l'armée égyptienne.