«Les victimes ont été emportées par des inondations, dont une mère et son nourrisson, et on craint que ce nombre augmente bientôt», a déclaré le porte-parole du ministère de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, George Mthethwa.
Il a ajouté qu'avec les fortes précipitations, les opérations de recherche menées par des plongeurs de la police ont dû être suspendues en raison de la montée des eaux dans le barrage situé au niveau de la localité de Witbank.
«Les familles ont rejoint les équipes de secours et de gestion des catastrophes à la recherche de leurs proches malgré de fortes pluies qui entravent les efforts de sauvetage», a-t-il poursuivi.
Mthethwa a souligné, par ailleurs, que les villes de Nelspruit, Bushbuckridge et Nkomazi ont été les plus durement touchées par les inondations qui ont été derrière l'effondrement des routes et des ponts et la destruction de plusieurs maisons.
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Les autorités sud-africaines avaient annoncé récemment que plus de 1000 familles ont été déplacées dans les provinces du nord-est du pays à cause des inondations provoquées par le Cyclone tropical Eloïse.
Le cyclone qui a commencé comme une tempête tropicale au large de Madagascar, a continué sa progression vers le sud-ouest, touchant terre à mi-janvier au niveau de la ville côtière de Beira au Mozambique.
Alimentée par les eaux chaudes de l'océan Indien du canal du Mozambique, Eloïse a acquis le statut de cyclone tropical avec sa force équivalente à une tempête de catégorie deux, avait déclaré l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Après avoir frappé le nord de Madagascar en janvier, Eloïse a continué sa progression en Afrique australe, faisant au passage des dégâts humains et matériels importants.