Le nord-ouest et le centre du Nigeria sont depuis des années le théâtre de conflits entre pasteurs nomades majoritairement musulmans et cultivateurs chrétiens, au sujet du contrôle de l'eau et des terres.
Dans la matinée, "un groupe d'assaillants, suspectés d'être des jeunes Irigwe", ethnie majoritairement chrétienne, "ont attaqué un convoi de cinq bus avec des pèlerins musulmans" à bord, a déclaré un porte-parole de la police, Ubah Ogaba.
Selon lui, "22 personnes ont été tuées et 14 blessés", tandis que 21 personnes ont pu être secourues.
Un représentant des autorités de l'Etat, Danladi Atu, qui a rendu visite aux blessés à l'hôpital, a de son côté fait état d'un bilan de 25 morts.
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Un représentant local d'un syndicat d'éleveurs, l'Association Miyetti Allah des éleveurs bovins du Nigeria, Malam Nura Abdullahi, a lui aussi indiqué que "25 cadavres avaient été préparés et étaient prêts à être enterrés".
Il a précisé que "les miliciens Iregwe ont attaqué et utilisé des machettes, des couteaux et des pierres pour les tuer".
Le gouverneur de l'Etat du Plateau, Simon Lalong, a condamné l'attaque et affirmé que la sécurité avait "été renforcée dans la zone", selon un communiqué de son porte-parole, Makut Simon Macham.
La police a affirmé que six suspects avaient été arrêtés et que le calme était revenu dans la zone.