Le syndicat annonce vouloir poursuivre en justice les médias qui ont rapporté la fuite d'un masque à oxygène et des «éléments d'origine humaine» citant deux rapports d'expertise mis à disposition de la justice française.
Son président Khaled Refat a dénoncé des accusations «calomnieuses» alors que jusqu'ici l'Egypte, qui affirmait en 2017 avoir trouvé des traces d'explosifs sur les restes des victimes et privilégiait la piste terroriste, n'a pas réagi officiellement à ces rapports.
Le vol MS804, reliant Paris au Caire, s'était abîmé en mer Méditerranée le 19 mai 2016 entre la Crète et la côte nord de l'Egypte, après avoir soudainement disparu des écrans radars. Les 66 personnes à bord, dont 40 Egyptiens et 15 Français, avaient péri.
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Si «la fuite d'oxygène du masque à pose rapide du copilote est retenue comme étant l'élément déterminant de la cause de l'incendie», selon le dernier rapport datant de mars, un précédent rapport de juin 2021, avait écarté «un départ de feu spontané en la seule présence de la fuite d'oxygène».
Trois possibles éléments déclencheurs «tous d'origine humaine» avaient été retenus par les experts: dont la «haute probabilité d'une cigarette allumée ou d'un mégot se consumant dans un cendrier», alors que l'équipage fumait régulièrement dans le cockpit selon ce rapport.
Le syndicat assure lui que les pilotes étaient non-fumeurs, écartant leur responsabilité dans le déclenchement de l'incendie meurtrier.
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Les experts relevaient aussi un «comportement non-professionnel» de l'équipage : musique, allées et venues multiples dans le cockpit, «manque d'attention de l'équipage concernant le suivi du vol», entre autres.
L'association des familles de victimes du crash de l'avion d'Egyptair assurant le vol MS804 déclarait fin avril à l'AFP demander la mise en examen de la compagnie aérienne égyptienne.