Cette attaque s'est produite pendant l'office du matin à l'église catholique St Francis dans la ville d'Owo, dans le sud-ouest du Nigeria, habituellement épargné par les jihadistes et les bandes criminelles actifs dans d'autres régions du pays.
La responsabilité de l'attaque n'a pas été revendiquée. Ses motivations et son bilan n'étaient pas connus dans l'immédiat, mais le président Muhammadu Buhari a condamné le «meurtre odieux de fidèles».
Le gouverneur de l'État d'Ondo, Oluwarotimi Akeredolu, a appelé dans son communiqué les forces de sécurité à retrouver les assaillants après cette «attaque ignoble et satanique».
Selon la porte-parole de la police de l'État, Ibukun Odunlami, ils ont attaqué l'église munis d'armes à feu et d'explosifs.
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«Il est encore tôt pour dire exactement combien de personnes ont été tuées. Mais de nombreux fidèles ont perdu la vie tandis que d'autres ont été blessés dans l'attaque», a-t-elle déclaré à l'AFP.
Un témoin, qui n'a donné que son prénom, Abayomi, a déclaré à l'AFP qu'au moins 20 fidèles avaient péri dans l'attaque. «Je passais dans le quartier quand j'ai entendu une forte explosion et des coups de feu à l'intérieur de l'église», a-t-il dit.
Il a dit avoir aperçu au moins cinq hommes armés à l'intérieur de l'église avant de s'enfuir pour se mettre en sécurité.
L'armée nigériane lutte est déployée sur de nombreux fronts pour tenter d'enrayer l'insécurité dans le pays. Une insurrection jihadiste fait rage depuis 12 ans dans le nord-est, les gangs de pilleurs et de kidnappeurs terrorisent le nord-ouest et centre, tandis que le sud-est est le théâtre de mouvements séparatistes.