L'Afrique francophone réunie au Cameroun pour mettre en place des stratégies face aux pénuries d'eau

VidéoLes pays d’Afrique de l'Ouest et centrale sont réunis à Yaoundé, au Cameroun, pour mettre en place des stratégies devant faire face au manque d’eau, d’assainissement et d’hygiène auquel les populations sont confrontées en période de crise ou non.

Le 06/10/2022 à 09h45, mis à jour le 06/10/2022 à 09h46

L’accès aux besoins fondamentaux comme l’eau, l’assainissement et l’hygiène (WASH) reste l’un des principaux défis auxquels sont confrontés la majorité des pays africains, et plus particulièrement ceux de l’Afrique subsaharienne.

Selon une étude de la Banque mondiale dont les résultats sont sortis en 2012, les pertes économiques de 18 pays de cette aire géographique sont estimées à environ 5,5 milliards de dollars par an. Ce qui représente environ entre 1 et 2,5% du PIB des pays étudiés. Ces pertes sont dues à un mauvais assainissement dans chacun de ces pays.

Les Etats membres de la Banque mondiale avaient pourtant affirmé, dans le programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations unies, leur engagement à garantir le droit humain à l’eau potable saine et à l’assainissement.

C’est dans l’optique de trouver des solutions à ce déficit que les 14 Etats africains francophones d’Afrique centrale et de l’Ouest sont réunis à Yaoundé. L’initiative est de Malteser International et le gouvernement canadien en partenariat avec l’Unicef Cameroun. Il est question de renforcer les capacités des leaders de la société civile de ces différents Etats dans le domaine du changement de comportement tant au niveau des décideurs que des populations.

Chaque participant devra, au sortir de ce conclave, restituer les connaissances acquises à Yaoundé à ses pairs. Il sera aussi indiqué pour ceux-ci de mener des actions concrètes afin d’améliorer la situation. Les pays où règnent les conflits armés sont les plus exposés aux conséquences du manque d’eau, d’assainissement et d’hygiène. Les déplacés internes et les réfugiés étant les couches des populations les plus vulnérables à ces conséquences.

Par Jean-Paul Mbia (Yaounde, correspondance)
Le 06/10/2022 à 09h45, mis à jour le 06/10/2022 à 09h46