CAN-2021. Cameroun: un comité d'organisation pour mieux préparer la compétition

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Le 10/06/2019 à 09h29, mis à jour le 10/06/2019 à 09h33

Le Cameroun se prépare pour l'organisation du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2020) et de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2021). A ce titre, un Comité d'organisation, COCAN 20-21, a été mis en place.

Le chef de l’Etat, Paul Biya, a promulgué, mardi 4 juin dernier, un décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité d'organisation local du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2020) et de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2021), en abrégé, désigné «COCAN 20-21».

Placé sous la présidence du ministre des Sports et de l’éducation physique, le COCAN 20-21 aura pour mission d'assurer la bonne organisation des deux compétitions, en collaboration avec la Confédération africaine de football (CAF), conformément à leur cahiers des charges.

Ce Comité devra notamment veiller à la conception et à la mise en œuvre des activités liées à l'organisation du CHAN 2020 et de la CAN 2021, conformément aux orientations de la CAF; s'assurer de la qualité des installations de toute nature à mettre à la disposition des délégations, des équipes, des officiels et des invités spéciaux; mettre en place un service médical organisé et en adéquation avec les exigences des compétitions ou encore garantir la sécurité des deux tournois.

La création du COCAN 20-21 vient mettre fin à l’existence d’un comité similaire mis sur pied dans le cadre de la CAN 2019, dont l’organisation a été retirée au Cameroun en novembre dernier par la CAF à cause des retards dans la construction des infrastructures.

Le texte présidentiel arrive quelques heures après la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, en Suisse, qui a déclaré irrecevable, mardi 4 juin dernier, les appels déposés par la Fédération de football des Comores (FFC) afin d'invalider la qualification du Cameroun pour la CAN 2019, dont le coup d’envoi sera donné le 21 juin prochain en Egypte.

Par Patricia Ngo Ngouem (Yaounde, correspondance)
Le 10/06/2019 à 09h29, mis à jour le 10/06/2019 à 09h33