D’entrée de jeu, c’est un match qui a été qualifié d’humiliation par beaucoup de Burkinabè, au regard du niveau de la prestation des garçons de Oscar Barro, sélectionneur intérimaire du Burkina Faso et candidat à la succession de Kamou Malo. Le score même, s’il ne reflète pas la physionomie réelle du jeu (les Etalons ont dominé), pour des observateurs plus avisés, les Burkinabè ont fait preuve d’une maladresse, tout simplement.
«Il y a longtemps que l’équipe du Burkina a connu ça. C’est vrai qu’il y a l’humiliation de la CAN qui est encore pesante, mais ici c'est parce que d'abord c’est le Kosovo, une équipe qu’on ne connaissait pas très bien sur la scène du football», fait remarquer Boukary Ouédraogo, journaliste sportif.
«C’est vraiment une humiliation, au regard du niveau de cette équipe kosovare qui est 111e au plan mondial alors que le Burkina est 59e», déplore son confrère, Franck Aristide Gbaguehi.
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Avec de nombreuses actions non concrétisées, cette prestation de la formation burkinabè lui fera sans doute perdre des places dans le prochain classement de la FIFA qui sera livré à la fin de mois.
«C’est vraiment un mauvais choix de la fédération burkinabè de football de jouer un match amical international surtout dans une fenêtre FIFA face à une équipe moins cotée», retient pour sa part Franck Aristide.
«Quand on connaît le background de cet entraîneur là, on s’attendait à beaucoup mieux par rapport à ce qui a été proposé. Parce qu’il a presque tout gagné sur le plan local et la pression était normale. Donc face au Kosovo, c’était son baptême du feu et il fallait à tout prix réussir», insiste Boukary Ouédraogo.
Les journalistes espèrent que le sélectionneur a pris note de cette sortie. Le retour de certains cadres, absents à la rencontre contre le Kosovo, les rassure également quant à une meilleure qualité de jeu que la sélection pourrait livrer, le 29 mars 2022 à Bruxelles, contre les Diables rouges de Belgique.