«La Côte d'Ivoire a privilégié le dialogue» pour obtenir leur libération et «les discussions sont en cours», a rappelé le porte-parole, Amadou Coulibaly, à l'issue du Conseil des ministres.
«Tout est mis en oeuvre pour que nos soldats rejoignent leurs familles», a-t-il affirmé, ajoutant: «Ce sera peut-être long, mais il faut faire confiance à l'Etat et un dénouement heureux sera obtenu».
La Côte d'Ivoire juge que ses 49 militaires ont été «injustement» arrêtés le 10 juillet à l'aéroport de Bamako, accusés par les militaires maliens au pouvoir d'être des «mercenaires» cherchant à déstabiliser leur pays.
Selon Abidjan, la présence de ses soldats, dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma), était «bien connue des autorités maliennes».
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La Minusma a cependant reconnu «des dysfonctionnements» concernant la mission de ces soldats ivoiriens.
Le Togo joue le rôle de médiateur entre la Côte d'Ivoire et le Mali, mais de premières négociations le 28 juillet à Lomé, n'ont pas permis d'enregistrer de progrès.
Le Mali exige notamment que la Côte d'Ivoire reconnaisse sa responsabilité et exprime «des regrets» pour le déploiement de soldats sur son territoire sans cadre légal, sans notification ni concertation préalable avec les autorités maliennes, selon des sources diplomatiques, ce que refuse Abidjan.
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Ces arrestations sont intervenues dans un contexte de frictions croissantes entre les militaires au pouvoir à Bamako et leurs partenaires internationaux.
Le Mali, pays enclavé au coeur du Sahel, a été le théâtre de deux coups d'État militaires en août 2020 et en mai 2021.
La crise politique va de pair avec une grave crise sécuritaire en cours depuis le déclenchement, en 2012, d'insurrections indépendantistes et d'actions jihadistes sanglantes dans le nord.