Suite au coup d'Etat du 18 août dernier, qui a finalement conduit à la démission d'IBK, et comme le stipulent ses règles, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a imposé au Mali une série de sanctions.
Parmi celles-ci, la fermeture des frontières terrestres et aériennes de l'ensemble des pays membres de cette communauté, et l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre ses pays-membres et le Mali.
Un embargo de fait, qui est vivement dénoncé par les commerçants et les hommes d’affaires maliens, qui sont guettés par une paralysie de leurs activités. Une situation qui est également très mal vécue par les Maliens dans leur ensemble, qui estiment que ce sera surtout le peuple souffrira le plus de ces décisions.
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Pour le moment, la junte militaire n’a pas encore décidé, en concertation avec avec les partis politiques et des membres de la société civile, de la durée de cette transition.
De leur côté, les dirigeants de la Cedeao comptent alléger les sanctions en fonction de l’évolution de la situation, plus particulièrement en ce qui concerne la durée de cette transition démocratique, qu’ils espèrent ne pas voir dépasser un laps de temps d'une année.