Kiosque le360 afrique: Annoncée par l’agence de presse ivoirienne APA, l’information occupe l’actualité économique à Ouagadougou ce matin. En conseil des ministres du 27 avril, le gouvernement ivoirien avait annoncé la privatisation des parts de l’Etat ivoirien dans quatre entreprises dont celle de 2,2% dans la SN Sosuco.L’appel est ouvert aux investisseurs, institutions, personnes morales ou physiques. «La SN Sosuco, détenue à hauteur de 52% par le groupe IPS, rencontre de nombreuses difficultés», révèle-t-on sur le site d’information panafricain comodafrica.com.Ces problèmes sont d’abord commerciaux. Ils sont liés à des difficultés d’écoulement de sa production de sucre depuis le début de la campagne sucrière 2014/15.Pourtant, sa production ne représente que 25% du marché national, soit en moyenne 30.000 tonnes, pour une consommation nationale estimée à 120.000 tonnes par an. «En parallèle, et pour réguler le marché de sucre, les autorités ont dû procéder à la délivrance d’autorisation spéciale d’importation (ASI) afin d’éviter toute pénurie sur le marché et surtout une flambée des prix, selon un communiqué», explique-t-on auprès de la publication spécialisée.Le journal indique que pour trouver des solutions à l’écoulement du stock, le ministère burkinabé de l’Industrie, en concertation avec l’Observatoire du sucre et les divers acteurs, a pris cette semaine des mesures conservatoires, en l’occurrence le renforcement du contrôle aux frontières du sucre importé et l’annulation de certaines ASI octroyées en Conseil des ministres du 25 mars 2015, limitant ainsi leur nombre.Le journal rappelle que depuis le 1er janvier, seulement 6 autorisations spéciales d’importation ont été délivrées pour l’importation de 500 tonnes et 12.500 tonnes respectivement de sucre en morceaux et granulé, soit un total de 13.000 tonnes, alors qu'il manque 90.000 tonnes qui doivent être comblées par l’importation.
Le 22/06/2016 à 16h25