Suite aux consultations engagées ces derniers mois, la Libyan post telecommunications and information technology company (LPTIC), qui avait déjà manifesté son intérêt pour le marché ivoirien après avoir repris les actifs du défunt GreenN (dont la licence a été retirée en avril dernier), a obtenu les faveurs du gouvernement pour sa capacité à lever les investissements nécessaires pour se faire une place dans l’environnement particulièrement concurrentiel de la téléphonie mobile ivoirienne.
En outre, comme l'a expliqué Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement, le modèle économique, le niveau de rentabilité attendu et les assurances par rapport à la reprise d’une partie du personnel des sociétés dont les licences ont été retirées, ont fait pencher la balance en faveur de LPTIC.
C’est en avril dernier que quatre petits opérateurs (Café mobile, KOZ, Warid Telecom et GreenN) avaient vu leurs licences retirées en raison de nombreuses défaillances dont leurs incapacités à suivre le rythme des investissements dans le secteur. Et des tractations avaient alors été engagées pour trouver un nouvel entrant capable d’entretenir la concurrence dans le secteur.
Orange, MTN et MOOV se partagent un parc d’un peu plus de 25 millions d’abonnés (fin juin), représentant un taux de pénétration de plus de 100%.
Toutefois, le niveau élevé des tarifs de communication et le taux de pénétration relativement faible de l’internet mobile (environ 50%) laissent une marge de manœuvre au nouvel entrant qui bénéficiera du soutien du gouvernement, a assuré Bruno Koné.
LPTIC est une holding d’Etat contrôlant toutes les grandes entreprises de télécommunications libyennes. C’est l’opérateur historique qui fournit des services de téléphonie fixe, mobile et internet en Libye.