La saison 2 du téléfilm ivoirien à succès «Ma famille» démarre en juillet

«Je réceptionne ce scénario avec beaucoup de fierté et je voudrais ici, au nom du ministère de la Culture et au nom du gouvernement, féliciter Akissi Delta pour son génie». La déclaration du ministre ivoirien de la Culture, recevant le scénario du téléfilm «Ma famille» vient rassurer quant à la reprise de la seconde saison de la production ivoirienne à succès. Un coup d’essai transformé en coup de maître pour lequel il aura fallu plus de cinq ans avant la reprise du tournage.Au milieu des années 2000, le feuilleton «Ma famille» apparaissait sur les écrans en Côte d’Ivoire avec la particularité de rassembler des comédiens locaux connus et anonymes.Mais la trame, joyeuse, qui mettait en scène le «dangereux» (au sens figuré) Bohiri, souvent éclaboussé par ses infidélités, encouragé en cela par sa mère, et qui a le don de pouvoir amadouer son épouse Akissi Delta, les scènes de ménage de Gohou et de Decothey et les rivalités incessantes et hilarantes des deux épouses de Dosso, avait littéralement conquis les Ivoiriens.Ce fut ensuite au tour des pays de la sous-région, puis des pays francophones d’Afrique subsaharienne de succomber à cette production dont la réputation s’était étendue à la diaspora africaine ailleurs dans le monde. Un succès qui a même valu à la réalisatrice Akissi Delta des éloges de chefs d’Etats dont ceux du Congolais Denis Sassou NGuesso.700 millions FCFA de budgetCe succès, inattendu et inédit pour un feuilleton ivoirien, avait occasionné des brouilles entre la productrice et ses acteurs qui, en fait, avaient espéré recevoir un peu plus de dividende, indiquant avoir travaillé «sans demander grand-chose». La seconde saison du téléfilm va donc reprendre après plus de 5 ans d’attente, de crise et de négociations, les acteurs ayant entre temps revu leurs exigences contractuelles à la hausse.Le mois de juillet a donc été choisi pour démarrer le tournage qui va durer 8 mois avec des épisodes prévus, en plus de la Côte d’Ivoire, dans six autres pays ouest africains (Burkina, Mali, Benin, Niger, Sénégal et Togo).Le budget de 700,8 millions de FCFA, soit 1,07 million d’euros, sera rassemblé par la co-production et des pays qui vont accueillir le tournage. Sur ce point, l’Etat ivoirien prendra en charge «une bonne part», a rassuré le ministre Maurice Bandama.